C’est quoi une “da” en Martinique, appelée “mabo” en Guadeloupe ?

C’est quoi une “da” en Martinique, appelée “mabo” en Guadeloupe ?

Nous allons parler d’une époque révolue. Celle de nos parents et de nos grands-parents, après la naissance d’un bébé, il fallait penser au baptême rapidement.

Dès les prémices de la grossesse, les parents devaient songer à trouver la marraine, le parrain mais aussi la porteuse. On l’appelle “da” en Martinique et “mabo” en Guadeloupe.

Ce sont les mots que l’on utilise en créole.

La “da” dans le créole guadeloupéen c’est la grand-mère, pourtant on le retrouve dans les synonymes de mabo.

Mabo signifie: femme qui a tenu un enfant sur les fonts baptismaux.

En créole guyanais, “da” c’est la nourrice, la bonne d’enfant.

Quel était le rôle de la porteuse lors des baptêmes ?

La porteuse était une personne de confiance. Elle avait pour rôle de porter et de tenir le bébé durant toute la cérémonie du baptême. Il faut savoir que souvent, la maman de l’enfant ne venait pas à l’église. Elle était retenue à la maison pour préparer le repas de fête ou à cause des suites de l’accouchement. 
En Guadeloupe, la porteuse portait une jolie coiffe et un tablier.

Normalement, la marraine offrait la robe de baptême de l’enfant. Le quant à lui devait offrir les chaussons ou le bonnet.

On offrait aussi à l’enfant des animaux (une poule, un lapin, un cochon ou encore un cabri) qui bien soignés se multipliaient et constituaient au fil des ans un “petit capital”.

Es ou té sav sa ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *